La chronologie du Necronomicon de Lovecraft
La chronologie de Lovecraft est incomplète, mais néanmoins précieuse puisqu'il trace les grandes lignes de l'histoire du grimoire maudit.
son nom d'origine c'est "Al Azif - العزيف" qui signifie les sons que l'on entend la nuit dans le desert, les Arabes croyaient par le passé qu'ils sont ceux des djinns et des démons.
Al Azif a été écrit par Al hazared dans le desert "Rub al-Khali - الربع الخالي", vers 730 ap. J.C, par Abdul Alhazred. Traduit en grec (950), par Théodore Philétas, sous le titre de Necronomicon. La version grecque est brûlée en 1050 sur ordre du patriarche Michel (le texte arabe est aujourd'hui perdu).
Et maintenant une chronologie la plus exhaustive possible (outre les dates concernant le grimoire en lui-même, il y est aussi fait mention d'événements où il a joué un rôle significatif) :
• Vers 730 ap. J.C : Abdul Alhazred rédige l'Al-Azif. (il était seul dans le desert Rub al-Khali, ce qu'un homme ordinaire ne peut pas faire)
• 738 : Disparition (ou mort) d'Abdul Alhazred.(Ibn Khallikan "ابن خلكان", témoignant de la mort d'Abdul al-Hazred, dévoré en plein jour par un monstre invisible devant une foule de spectateurs terrifiés. dans un marché traditionnel de "Sanaa - صنعاء")
• Fin du VIIIe siècle : traduit en gotique.
• 950 :Théodore Philétas, un érudit de Constantinople, découvre un exemplaire de l'Al-Azif à la Bibliothèque Impérial. Il le traduit en grec et le renomme Necronomicon.
• 1050 : le Patriarche de Constantinople, Michel Cerularius, ordonne de brûler toutes les copies grecques connues. Selon Olaus Wormius, l'original arabe est déjà perdu à cette époque. A propos de Michel Cerularius, il a été patriarche de 1043 à 1058 et est en partie responsable du schisme entre l'Eglise Catholique Romaine et l'Eglise Orthodoxe. Il a été exilé en 1058 suite à des remarques insultantes envers l'empereur et mourut peu après.
• 1099 : Après la prise de Jérusalem par les Croisés, le 15 juillet, on découvre un exemplaire de l'Al-Azif (probablement l'original). Il en confie la garde à un ordre qu'il crée spécialement à cette occasion et qu'il nomme Templiers (aucun lien avec l'Ordre du Temple crée par Hugues de Payens).
• 1228 : Olaus Wormius traduit le Necronomicon grec en latin.
• 1232 : les versions grecques et latines sont placées toutes les deux sur une liste du même type que l'Index Expurgatorius (qui n'existait pas à l'époque) par le Pape Grégoire IX. Par ailleurs, en 1231, Grégoire IX fut l'instigateur de l'Inquisition papale.
• Vers 1290 : rédaction du Manuscrit Voynich. Elle est attribuée au savant Roger Bacon.
• XVe siècle : La version latine est imprimée en caractères gothiques, probablement en Allemagne.
• 1472 : une version latine est publiée à Lyon.
• 1567 : la version grecque est imprimée en Italie. Elle serait l'œuvre des Presses Aldine. Ces dernières sont connues pour avoir inventées les caractères italiques.
• 1583 : le docteur John Dee et Edward Kelley découvrent un exemplaire latin du Necronomicon, alors qu'ils sont invités à Prague par l'empereur Rodolphe II.
• 1586 : traduit en anglais pour la première fois par le Dr Dee. Elle aurait été effectuée à partir d'une version latine. Il aurait également travaillé à partir d'une version grecque appartenant au Baron Hauptman (des commentaires de Dee ont été retrouvés à l'intérieur).
• 1598 : rédaction du Cultus Maleficarum. Cette version est l'œuvre du Baron Frédéric I du Sussex. Elle a été réalisée à partir d'une version latine.
• Fin du XVIe siècle : rédaction de Al-Azif Le Livre de l'Arabe.
• 1623 : la version latine de Wormius est imprimée en Espagne.
• 1627 : Un prête dérobe l'exemplaire grecque du baron Hauptman.
• 1641 : Joachim Kindler publie à Buda (la ville voisine de Pest en Hongrie) une étude intitulée Ma Compréhension du Grand Livre. Il y parle du Necronomicon Gotique, et semble être le seul à en avoir entendu parler.
• 1692 : Le dernier exemplaire connu de l'édition italienne de la version grecque aurait brûlé dans un incendie à Salem. Il s'agit peut-être de l'exemplaire qu'a étudié Gideon Godfrey avant d'aller "purifier" la population hérétique de Roodsford.
• 1771 : Une expédition est montée contre la ferme du sorcier Joseph Curwen, près de Providence. On y retrouve un exemplaire latin du Necronomicon portant le faux nom de Qanoon-e-Islam. Cet exemplaire aurait ensuite appartenu à la famille Phillips de Providence.
• 1811 : un mystérieux étranger dépose un exemplaire de la version latine du Necronomicon à la Bibliothèque Nationale de Paris. L'homme est retrouvé mort empoisonné le lendemain dans un appartement sordide. Il semble qu'il ait été assassiné.
• 1848 : une traduction de von Junzt est publiée à Ingolstadt, en Bavière, et est intitulée Das Verichteraraberbuch. Cette version est réalisée à partir d'une version grecque, vraisemblablement l'une de celles cachées dans l'une des nombreuses bibliothèques secrètes auxquelles von Junzt avait accès lorsqu'il voyageait de par le monde pour écrire Die Unaussprechlichen Kulten. Cette publication intervient huit ans après la mort de son auteur.
• Entre 1895 et 1900 : Henry Armitage, qui vient d'être nommé bibliothécaire de l'université de Miskatonic, achète un exemplaire de la version latine à Whipple Phillips, le grand-père maternel de Lovecraft. Il s'agit du livre retrouvé chez Joseph Curwen en 1771.
• 1912 : Wilfried Voynich, un libraire américain, découvre un manuscrit dans un château italien. Il lui donne son nom.
• 1912 : le millionnaire américain Harry Widener ajoute un exemplaire latin du Necronomicon dans sa collection. Peu après, il est porté sur la liste des disparus du Titanic et sa collection est léguée à l'université d'Harvard.
• 1916 : Aleister Crowley, le célèbre occultiste anglais, publie une traduction anglaise du Necronomicon. Le tirage est très limité et l'exemplaire ne fut jamais porté sur la liste de ses publications.
• 1921 : Le Pr W. Romaine Newbold publie ses premiers résultats sur l'étude du Manuscrit Voynich. Il affirme que le mystérieux texte est une "écriture sténographique" grecque. Selon lui, le Manuscrit Voynich serait un traité scientifique dans lequel Roger Bacon aurait inventé le microscope (soit 400 ans avant Leenwenhoek).
• 1928 : En URSS, une copie grecque est trouvée dans la bibliothèque d'Ivan IV le Terrible. Cet exemplaire, qui fut sauvé lors de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453, est caché sous le Kremlin. Quelque temps après, Staline le découvre et en fait faire une traduction en russe pour son usage personnel.
• 1931 : Les études du Manuscrit Voynich effectué par le Pr Manly au microscope montre que l'encre s'est écaillée lorsque le vélin a séché. Il discrédite les travaux de Newbold et le Manuscrit Voynich ne suscite dès lors guère plus d'intérêt pour les érudits.
• 1934 : publication des Notes Inédites de Feery sur le Necronomicon.
• Vers 1940 : le Dr Stanhope rédige ses Notes sur le Manuscrit du Sussex.
• 1944 : Les nazis de la Karotechia découvrent l'unique exemplaire connu du Necronomicon Gotique. Une traduction est faite, néanmoins l'offensive alliée ne permet pas aux nazis d'utiliser le savoir contenu dans les pages du grimoires.
• 1956 : Henrietta Montague effectue une traduction érudite du Necronomicon pour le British Museum. Elle décédera quelques semaines plus tard d'une maladie de langueur inconnue.
• 1967 : le Pr Julius F. Lang, de l'université de Virginie, découvre que le Manuscrit Voynich est écrit dans une mélange de grec et de latin, le tout retranscrit en caractère arabe. Il en commence une traduction mais meurt en 1969. D'autres reprennent ses études et certaines découvertes amènent les érudits à dire qu'en réalité le texte n'est seulement qu'un commentaire de certains passages du Necronomicon et qu'il n'aurait pas été écrit par Roger Bacon, mais par un certain Martin Hortumanus (Martin le Jardinier).
• 1979 : Alors qu'il se trouve au Caire, le Pr Sadowski, de l'université de Sofia, découvre un morceau de parchemin sur lequel est inscrit le fameux couplet d'Alhazred ("N'est pas mort...") en arabe. Malheureusement, le document est perdu à la douane.
• 1994 : Le Necronomicon Gotique est découvert dans l'ancien quartier général du KGB. Un ancien général de cette institution le vend au Dr Gunter Frank, l'un des "chefs" de la Karotechia, grâce à l'aide de la mafia russe.
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